Extension de l’enquête sur la pratique des avortements

Extension de l’enquête sur la pratique des avortements

Category : Projets

    GRÈS ET PRINCIPALES RÉALISATIONS OBTENUES

   Nos progrès ont porté sur la connaissance des situations familiales et humaines liées aux attitudes qui impulsent la décision sur le nombre d’enfants, et sur le fait de les avoir ou pas. Ainsi, la pratique des avortements clandestins est comprise suite à la mise en œuvre de notre projet aussi sur des sujets de planification des grossesses, de gestion des grossesses non désirées, et de planning familial. La position sociale d’une fille ou femme l’emmène à définir sa capacité à porter et suivre une grossesse. Ainsi, les conditions économiques emmènent une femme à statuer sur sa capacité à assumer les responsabilités à l’égard d’un enfant. Nos données ont permis de susciter la revue des normes sociales qui modulent le comportement sexuel et reproductif d’une fille ou une femme conditionne la pratique abortive. Dans cette dimension, les attitudes, les connaissances, les croyances, les considérations collectives et communautaires sur l’avortement créent un environnement qui influence la décision sur l’avortement clandestin et les modalités de réalisation de cette pratique. Les rapports sexuels et la reproduction sont un des aspects du comportement social entouré d’interdits culturels. La religion, la tradition et la culture influencent ainsi la position, la décision et les modalités de pratique des avortements. Notre restitution a permis de connaitre les raisons sociales et économiques telles que le statut conjugal ou matrimonial, le niveau de vie et de revenu qui peut induire un avortement à risque. Nos activités ont permis la connaissance des facteurs, circonstances, réalités et fonctionnalités politiques, économiques, sociales, culturelles et humaines qui induisent les avortements clandestins. Il s’agit ici des éléments extérieurs qui construisent cette pratique et sur la fréquence, la prévalence et les circonstances publiques, sociologiques et anthropologiques qui font les avortements clandestins et à risque. Nous avons suscité les idées de changement sur les méthodes, les pratiques et outils de réalisation des avortements par des enquêtes sur les informations, les produits et les services utilisés pour pratiquer les avortements clandestins et à risque. Cet aspect portait sur les conditions matérielles et logistiques médicinales de prise en charge et de réalisation, les indicatifs, les protocoles, les procédures, les processus, les produits et les supports utilisés dans le cadre de la pratique des avortements clandestins et à risque. Une chose qui a particulièrement bien fonctionné dans le cadre de notre projet est la mobilisation des communautés et groupes clés dans le cadre de ce projet. Les formes traditionnelles du pouvoir et de la représentation ont été mises à contribution par les leaders. Il était facile de mobiliser les bénéficiaires à l’aide de simples «mots d’ordre» des leaders qu’il nous a fallu faire suivre dans des formes d’action collective.

QUELQUES ACTIVITÉS RÉALISÉES

  • L’atelier de formation des membres du réseau de Dynamic Femmes en matière d’engagement collectif et de collaboration au sujet des avortements clandestin
  • Atelier de formation des investigateurs sur les techniques, méthodes et ou de collecte des données sur les avortements clandestins
  • Réunion de concertation avec les femmes parlementaires

Nous avons connu deux grands problèmes dans la gestion de ce projet: Les institutions publiques sont encore réfractaires sur les sujets de recherches relatifs aux questions d’avortement. Le déficit en ressources scientifiques et documentaires accessibles sur la pratique de l’avortement au Cameroun, en raison du peu d’intérêt encore accordé par ces universitaires et les professionnels de santé sur la question peut freiner l’enrichissement de la revue de littérature. Un déficit sur la recherche menée sur l’avortement par les pairs de la sous-région, sur le continent et dans le monde existe. L’influence des restrictions de nature juridique, sociale et religieuse de cette pratique ont fait blocage à nos activités. Aussi, qu’il s’agisse des statistiques sanitaires sur l’avortement ou des enquêtes, la complétude des données n’a pas toujours été structurée en raison des craintes exprimées par les acteurs. Cela induisait un risque de non collaboration par le fait que l’avortement provoqué étant un sujet tabou, suite aux nombreux interdits dont il fait l’objet si bien que certaines femmes ont peur ou honte de souvent en parler même si elles en ont été victimes. La variable ethnie influencera également ce risque. En dehors de ces deux variables, les autres étaient considérées comme étant de bonne qualité car si leur taux de non réponse est inférieur à 10 % (niveau en dessous duquel on considère les variables commettant de mauvaise qualité).


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