Category Archives: Projets

our partners and students planting trees

Operation one tree for every child.

As the problem of global warming and desertification persist throughout the world, experts have advised that planting of trees is the ultimate solution. To this effect, Dynamic Femmes despite being a civil society association drafted a project which encourages the planting of tree starting from the local level.

In 2024, we had some activities sponsored by some of our foreign partners Global Edu Pal. The activities consisted of planting trees and distributing materials that will be used to take care of these plants. We followed up this project and we can happily say that despite the fact that some of the trees did not survive, a majority of them have all grown up now.

This year 2025, the foreign couples still assisted us in implementing this project which we call the second edition of the “Nkongsamba Ville Vert project”. The concept did not change. We planted trees and gave the population the materials to enable them take good care of the plants, followed by a sensitization campaign. This activities took place on Thursday 16th and Friday 17th January 2025 at Lycee Manenguba and a public primary school known as group 6 A and B Bonangoh in Nkongsamba.

The project aims to fight desertification and global warming at the local level through planting of trees in different communities, sensitizing the population on the importance of trees to the echo system and how to take care of the trees so that they can grow well.
We are hoping that in years to come, we would have created a great impact in the lives of the children encouraging them to plant trees where ever they go. We equally hope to boast of a stable climate in Nkongsamba

As a civil society organization, Dynamic Femmes grabbed the opportunity to reach out to vulnerable persons in the community where the trees were planted by distributing cloths and shoes.

Materials such as cutlasses, buckets, watering cans and many more were equally given to the members of the community to enable them take good care of the plants.


Projet : Autonomisation économique et sociale des femmes déplacées internes de la crise du NOSO dans le Département du Moungo.

Category : Projets

Projet : Autonomisation économique et sociale des femmes déplacées internes de la crise du NOSO dans le Département du Moungo.

Réunion de coordination du 06/09/2023

Siège social de Dynamic Femmes à Nkongsamba

La réunion de coordination a démarré à 11h00 par le mot de la Présidente Exécutive de Dynamic Femmes, qui a souhaité la bienvenue aux principaux participants ont honoré de leur présence à l’invitation pour cette séance de travail. La présence du Maire de la Commune de Baré-Bakem qui n’a ménagé aucun effort pour être personnellement présente à cette rencontre a marqué l’attention de la Présidente Exécutive.

Présentation des participants

Les participants à l’instar de la représentante du Délégué Départemental de l’Agriculture et du Développement Rural (DDADER), la représentante de l’Etablissement de Microfinance (EMF) MUFID, les représentantes des maires des communes de Melong, Nkongsamba I et Loum, le Maire de la Commune de Baré-Bakem, la conseiller PCP-ACEFA et un entrepreneur Agropastoral ont rappelé leur reconnaissance d’avoir été impliqué dans ce projet et se sont  respectivement présentés en déclinant respectivement leur nom, leur fonction et leur lieu de provenance. Dans la même logique, le coordonnateur du projet, la comptable et une stagiaire se sont également présentés aux participants.

NB : Les participants à cette réunion étaient à 90% des femmes et leaders.

Présentations de Dynamic Femmes et du Projet

Le coordonnateur du projet a successivement présenté l’association Dynamic Femmes et le projet Autonomisation économique et sociale des femmes déplacées internes de la crise du NOSO dans le département du Moungo par le biais de diverses formations.

L’historique, les missions, les axes stratégiques, les domaines d’intervention et les principales activités de Dynamic Femmes ont été présenté aux participants.

La présentation détaillée du projet a permis aux participants de retenir quelques informations clés : C’est grâce au financement de l’ambassade du Canada par le biais du Fonds Canadien d’Initiative Local (FCIL) que cette initiative en faveur des femmes déplacées internes et des femmes rurales sera mis sur pieds sur la période allant du 15 août 2023 au 28 février 2024 soit 06 mois inclus. Il couvrira 4 communes du Département du Moungo donc Melong, Baré-Bakem, Nkongsamba I et Loum et permettra à son terme de réduire la vulnérabilité et la précarité des femmes déplacées internes et des populations hôtes dans le Département du Moungo.

Au terme de la présentation, les participants se sont appropriés le projet dans lequel ils s’identifiés, reconnaissent la pertinence et son caractère innovant. Ce projet d’après certains participants « se démarque à coup sûr du projet filet sociaux qu’abrite nos communes. Car, il donne la possibilité aux bénéficiaires d’apprendre à pécher au lieu de leur offrir du poisson….. Il prend également en compte les populations hôtes qui sont également dans une situation de précarité du fait de la crise et partage les mêmes réalités que les déplacés internes ».

Quelques questions et réactions ont suivi la présentation du projet

La séance de travail a été très participative, riche en discussion et pleine de proposition.

Questions/Réactions Éléments de réponses
1-  Les financements accordés aux bénéficiaires sont-ils remboursables? Si oui, quelles sont les modalités? Aucun financement en espèce ne sera apporté aux bénéficiaires de ce projet. Ils/elles bénéficieront essentiellement des formations, des intrants, du matériel agricole et des services de coaching et du suivi de leurs organisations.
2-  Les organisations paysannes présentent dans notre commune produisent mais rencontrent des difficultés à trouver des débouchés pour écouler leurs productions et par conséquent, ils perdent d’énormes quantités ou les brades. Qu’est-ce que le projet préconise pour résoudre ce problème? Le projet envisage constituer les bénéficiaires en groupes d’initiatives communs, afin qu’ils produisent selon un standard commun et qui écoulent leurs productions en groupage. Les services qui leur seront offerts vise à renforcer leur capacité à transformer leurs productions afin d’éviter d’une part la perte des produits périssables et à accroitre leur rendement d’autre part. Une cartographie des acteurs et structures susceptibles d’accompagner et de collaborer avec les organisations paysannes dans le Département du Moungo permettra aux bénéficiaires d’être en contact avec les potentiels acheteurs et de produire selon la demande du marché.
3-  Les plantations seront des champs communautaires ou des parcelles individuelles? L’un des objectifs du projet est de garantir à chaque bénéficiaire l’accès à la terre que ce soit des terrains d’emprunt ou des champs communautaires. A ce titre, les deux options seront exploitées dans le cadre du projet.
4-  Pourquoi les choix des spéculations : Manioc, gingembre, curcuma? N’est-il pas préférable d’étendre les spéculations prioritaires du gouvernement préconisés dans la politique d’import substitution : Manioc, riz, bananier plantin, pomme de terre,  soja, maraichères. Les spéculations ont été choisis au sortir d’un entretien avec des groupes de déplacés internes il y’a un deux ans, dont la majorité envisageaient de se lancer dans les filières proposées. Toutefois, le projet est assez flexible et peut élargir la liste des spéculations au profit d’un meilleur épanouissement des bénéficiaires. Aussi, un GIC ne devra développer qu’une spéculation dont il fera librement le choix.
5-  Il est nécessaire d’adopter une stratégie unique d’enrôlement des bénéficiaires. Soit opter pour le recrutement des GIC déjà existant pour renforcer leur capacité de production, booster leur rendement, soit on adopte le choix d’identifier des individus que l’on constituera GIC pour le lancement d’un nouveau projet avec pour simple ambition de les constituer et de les formaliser. Dans le souci de concentrer les énergies, avoir des objectifs clairs et recentrer les résultats du projet sur 6 mois. On pourrait éventuellement faire le choix de l’une ou de l’autre de ces approches par Commune. La condition préalable pour l’adoption d’une stratégie est de s’assurer de l’intégration des déplacés internes dans les groupes d’initiatives communs et surtout qu’ils/elles y occupent des postes de responsabilités. Une fois cette condition remplis, un diagnostic permettra d’élaborer un Plan Individuel de Développement (PID) du GIC pour leur fournir l’accompagnement donc il a besoin. En somme, le niveau et les besoins d’accompagnement découleront du diagnostic organisationnel du GIC. Mais, pour être réaliste la tendance qui prédomine est celle de mobiliser des déplacés et des membres de la population qui peuvent collaborer et mettre sur pieds des groupes solidaires.
6-  Faudra également s’assurer que les membres des groupes partagent les mêmes centres d’intérêts et qu’ils/elles n’adhèrent au projet que dans l’intérêt de bénéficier des dons en intrants et matériels. Naturellement, la constitution des groupes se fera sur la base du partage d’intérêts communs d’où l’idée des Groupes d’intérêts Communs (GIC). Aussi, il sera du rôle des conseiller de renforcer au travers des sensibilisations et de leurs conseils la cohésion et l’esprit de groupe. Il s’agit donc d’un travail continue.

 

 

 

 

Discussion sur le rôle de chaque acteur impliqué dans le cadre du projet

Les discussions ont permis à chaque partie prenante du projet de prendre des engagements fermes et précises. Ces engagements témoignent d’une part du niveau d’appropriation des participants et garantie d’autre part la pérennisation du projet.

Engagements pris Acteurs engagés
–          Mobilisation des bénéficiaires;

–          Frais de formalisation des GIC;

–          Mis à disposition des espaces pour les ateliers de formation;

Communes de :

Nkongsamba I, Baré-Bakem, Loum

–          Mobilisation des bénéficiaires;

–          Mis à disposition des espaces pour les ateliers de formation

Commune de Melong
–          Accompagnement technique;

–          Accès aux intrants conformément aux critères du programme PARPAC;

–          Accompagner les GIC à être éligible aux programmes du MINADER à l’instar du PCP-ACEFA, PDCVA etc..

 

 

MINANDER

–          Ouverture des comptes à un montant spécial de 2150 Fcfa pour les déplacés internes et 12750 Fcfa pour les femmes rurales bénéficiaires de ce projet;

–          Accorder des crédits sans garantie aux déplacés internes allant de 15000 Fcfa à 100 000 Fcfa;

–          Formation en éducation financière et suivi des activités génératrices de revenues (AGR) ;

 

 

 

 

MUFID

 

Planification opérationnelle du projet

La planification opérationnelle du projet s’est faite de manière participative et a permis à tous les participants au sortir de la réunion d’engager les actions en faveur de la réussite du projet.


50 PERSONNES : DEPLACEES INTERNES DU NOSO ET VULNERABLES CAPACITEES EN ELEVAGE D’ESCARGOTS- PROJET PASSaR/ GIZ-GOPA

Category : Projets

50 personnes ont été capacitées en matière d’élevage des escargots . Ces 50 personnes sont constituées de 09 personnes vulnérables tirées de la population de Nkongsamba, et de 41 personnes déplacées du nord et du sud-ouest Cameroun vivant à Nkongsamba.

Cette formation s’est faite dans le cadre du projet « Planification familiale et Appui au Système de Santé pour la Résilience », projet dont la mise en œuvre est appuyée par le consortium GOPA- Health Focus, financé par la GIZ (coopération technique allemande) et réalisé par Dynamic Femmes. Formation tenue du 12 au 14 octobre 2022 à melong.

Pendant deux jours, le formateur (docteur zootechnicien, nutrition et alimentation animales, production et transformation des espèces non conventionnelles) a ramené la spécialité héliciculture au niveau primaire, afin de se faire comprendre par tous les participants. Ces derniers ont ainsi été outillés sur plusieurs six modules relatifs à l’élevage des escargots : la biologie des escargots, le système de production et techniques de logement des escargots, les techniques de nutrition et alimentation des escargots, les techniques de reproduction, la prophylaxie et santé des escargots, les techniques de transformation et la commercialisation des escargots.

Les participants, hommes et femme ont toucher du doigt cet élevage. C’est ainsi qu’ils ont participé à la construction d’une escargotière (habitat des escargots), ils y ont disposé le substrat et les escargots eux-mêmes avec leurs aliments (fruits, légumes, et provende pour escargots). Il est primordial que l’escargotière soit régulièrement entretenue pour éviter que les sujets n’attrapent des maladies. Les participants se sont rendus compte de l’opportunité qu’il y a dans cet élevage : chair fortement recherchée ; transformation de la coquille en poudre qui est consommable par les humains et les animaux ; la bave d’escargots fortement utilisée dans la cosmétique. Le compte d’exploitation présenté en fin d’atelier, a davantage confirmé qu’avec peu de capital de départ, il est possible de démarrer l’élevage des escargots.

 

L’équipe du groupe GOPA du Littoral a pu constater l’enthousiasme des participants, et les a encouragé à démarrer leur activité qui pourra à court terme, améliorer leur train de vie. Nombreux sont les participants qui ont énumérés les connaissances nouvellement acquises grâce à cette formation. Les bénéficiaires de ladite formation capacitante, ont déclaré leur détermination à se lancer dans l’héliciculture, dès leur retour chez eux, et certains se sont projetés dans un avenir proche, comme étant des millionnaires via l’élevage des escargots.

 


CAUSERIE ÉDUCATIVE AU GROUPEMENT TERRITORIAL DE GENDARMERIE DU MOUNGO A NKONGSAMBA

Category : Actualité , Projets

Une causerie éducative s’est déroulée au sein des locaux du groupement territorial de gendarmerie du Moungo à Nkongsamba, le 14 avril 2022, animée par Dynamic Femmes et des membres de l’ONG EGPAF (Elisabeth Glaser Pediatric Foundation).

43 gendarmes (7 gendarmettes et 36 gendarmes), venant de différentes  unités de gendarmerie du moungo, ont activement participé à cette causerie portant sur diverses thématiques :

  • Inciter les hommes à davantage s’impliquer dans les activités de prévention, de dépistage, de prise en charge des pandémies du VIH/SIDA, et de la COVID 19,
  • Sensibiliser les femmes et les hommes sur les violences basées sur le genre (VBG) dans la ville de Nkongsamba,
  • Présenter le centre d’écoute de Dynamic Femmes (ses activités).

Après une brève présentation de Dynamic Femmes, l’équipe de Dynamic Femmes accompagné des médecins de l’ONG EGPAF ont présenté la thématique SIDA a été présentée et discutée : ses causes et conséquences ; les méthodes de prévention ; la transmission mère -enfant et les avancées dans à ce propos ; la déstigmatisation des personnes vivant avec le VIH/SIDA ; la non transmission de la maladie lorsque le patient prenant régulièrement ses médicaments obtient une charge virale indétectable ; les causes de l’indifférence des hommes à tout ce qui concerne la santé sexuelle et reproductive dans leur couple etc.

Ensuite la thématique de la COVID 19 elle aussi suscité beaucoup de réactions et d’explications, tant sur les modes de transmission, la nécessité de continuer à appliquer les mesures barrières, la prise en charge, l’importance du vaccin, les nouvelles variantes.

Puis, la thématique des violences basées sur le genre à Nkongsamba a ouvert de nombreux débats parmi lesquels : les hommes aussi sont victimes de violences par les femmes, le mutisme des femmes violentées, et l’existence du centre d’écoute de Dynamic Femmes qui est outillé dans l’accompagnement des victimes des diverses VBG, et autres violations des droits des femmes, filles et enfants.

 

 

La gendarmerie nationale dans le Moungo, par la voix du commandant du groupement territorial de gendarmerie du moungo a rappelé que l’un des devoirs de la gendarmerie est d’être proche du peuple et de veiller à ce que les droits de tout citoyen soient respectés hommes et femmes. Une collaboration resserrée a été établie entre Dynamic Femmes et la gendarmerie nationale du moungo afin qu’à travers des référencements de cas de violations des droits des hommes et femmes, l’une et l’autre entité puisse s’envoyer mutuellement les cas, selon le domaine de compétences de Dynamc Femmes et de la gendarmerie nationale.

 


Coalitions communautaires, alliances stratégiques

Category : Projets

OBJECTIFS DU PROJET

Notre projet a pour objectif de modifier les normes sociales au sujet de l’avortement au sein des communautés à travers les interventions des activistes sociaux engagés pour le dialogue et le changement des comportements individuels et collectifs, sur ce sujet, les interventions dirigées par les coalitions communautaires qui vont relier les leaders communautaires, les acteurs locaux, les acteurs de santé communautaire et les prestataires de services avec les communautés discriminées, marginalisées et vulnérables, minoritaires et ethniques et organiser des partenariats entre les acteurs concernés par ce sujet d’une manière bénéfique pour la santé et les comportements des individus, ainsi que pour les systèmes de santé liés à l’avortement.

MÉTHODOLOGIE APPLIQUÉE DANS LE CADRE DE CE PROJET

Dans le cadre de ce projet, l’association DYNAMIC FEMMES et ses partenaires vont mobiliser les organisations associatives, culturelles, traditionnelles, religieuses, locales, et les institutions de santé, scolaires, publiques et communautaires, par une campagne d’identification, de communication et de sensibilisation à réaliser à leur égard. Par la suite, l’association DYNAMIC FEMMES et ses partenaires de mise en œuvre vont réaliser des réunions de sensibilisation, de concertation et de participation auprès de ces acteurs. Par la suite, une charte communautaire sera produite et elle fera l’objet des réflexions sur le terrain. Il s’agira d’emmener les acteurs identifiés au départ à adhérer à cette charte. Ils signeront chacun une lettre d’engagement pour la transformation des normes sociales au sujet de l’avortement. En la signant, ils deviendront ainsi des membres de la coalition communautaire sur l’avortement, portée par DYNAMIC FEMMES, avec ses cinq partenaires autour. Cette grande coalition sera le regroupement des coalitions réalisées dans les trois régions par les associations partenaires. Elle regroupera spécifiquement les communautés locales, traditionnelles, culturelles, de groupes spécifiques. Par la suite, une campagne de ralliement sera réalisée par la coalition auprès des acteurs, organisations et institutions publiques, de santé, professionnelles et non étatiques, pour les rallier à la cause de l’avortement. Des réunions de sensibilisation pour les emmener à rallier la cause vont se faire, sur la base d’un document consensuel de gestion de l’avortement. L’on aura ainsi à faire signer ce document pour chaque acteur. Ainsi, l’on aura réalisé des alliances stratégiques. Donc, la coalition, qui sera purement communautaire, va faire adhérer des organisations purement socioprofessionnelles et collectives à elle, et deviendra une alliance. Ensuite, cette alliance va mobiliser les leaders, les acteurs et les activistes spécifiques positionnés dans les communautés, localités et institutions, pour constituer un consortium. Les leaders, les acteurs et les activistes vont prendre le devant de la scène pour emmener les organisations communautaires, professionnelles et publiques à intégrer la problématique de l’avortement dans leurs textes organisationnels, statuaires, réglementaires, dans leur gestion et discours L’objectif de cette section de travail sera le positionnement du sujet de l’avortement en termes de revue, de modification et de retraitement des textes, au sein des groupes. C’est donc un plaidoyer au sein de ces groupes. Ils vont par la suite conduire les plaidoyers auprès des prestataires de services pour en faire des acteurs engagés pour le.26 changement des normes sociales relatives à l’avortement. Ces prestataires vont ainsi par la suite se rattacher à la coalition, l’alliance et le consortium, pour constituer « un mouvement » qui aura pour mission le positionnement du sujet de l’avortement sur la place publique à partir des organisations alliées.

ACTIVITÉS RÉALISÉES

Dans le cadre de ce projet l’association Dynamic Femmes a de prime abord, définir les profils de l’équipe de gestion du projet et par la suite identifier et désigner les responsables du projet et enfin une mise en place des procédures de gestion et de décision du projet. La seconde activité visait à évaluer les partenaires en matière de plaidoyer et de changement des normes sociales et les engager dans le projet.


Extension de l’enquête sur la pratique des avortements

Category : Projets

    GRÈS ET PRINCIPALES RÉALISATIONS OBTENUES

   Nos progrès ont porté sur la connaissance des situations familiales et humaines liées aux attitudes qui impulsent la décision sur le nombre d’enfants, et sur le fait de les avoir ou pas. Ainsi, la pratique des avortements clandestins est comprise suite à la mise en œuvre de notre projet aussi sur des sujets de planification des grossesses, de gestion des grossesses non désirées, et de planning familial. La position sociale d’une fille ou femme l’emmène à définir sa capacité à porter et suivre une grossesse. Ainsi, les conditions économiques emmènent une femme à statuer sur sa capacité à assumer les responsabilités à l’égard d’un enfant. Nos données ont permis de susciter la revue des normes sociales qui modulent le comportement sexuel et reproductif d’une fille ou une femme conditionne la pratique abortive. Dans cette dimension, les attitudes, les connaissances, les croyances, les considérations collectives et communautaires sur l’avortement créent un environnement qui influence la décision sur l’avortement clandestin et les modalités de réalisation de cette pratique. Les rapports sexuels et la reproduction sont un des aspects du comportement social entouré d’interdits culturels. La religion, la tradition et la culture influencent ainsi la position, la décision et les modalités de pratique des avortements. Notre restitution a permis de connaitre les raisons sociales et économiques telles que le statut conjugal ou matrimonial, le niveau de vie et de revenu qui peut induire un avortement à risque. Nos activités ont permis la connaissance des facteurs, circonstances, réalités et fonctionnalités politiques, économiques, sociales, culturelles et humaines qui induisent les avortements clandestins. Il s’agit ici des éléments extérieurs qui construisent cette pratique et sur la fréquence, la prévalence et les circonstances publiques, sociologiques et anthropologiques qui font les avortements clandestins et à risque. Nous avons suscité les idées de changement sur les méthodes, les pratiques et outils de réalisation des avortements par des enquêtes sur les informations, les produits et les services utilisés pour pratiquer les avortements clandestins et à risque. Cet aspect portait sur les conditions matérielles et logistiques médicinales de prise en charge et de réalisation, les indicatifs, les protocoles, les procédures, les processus, les produits et les supports utilisés dans le cadre de la pratique des avortements clandestins et à risque. Une chose qui a particulièrement bien fonctionné dans le cadre de notre projet est la mobilisation des communautés et groupes clés dans le cadre de ce projet. Les formes traditionnelles du pouvoir et de la représentation ont été mises à contribution par les leaders. Il était facile de mobiliser les bénéficiaires à l’aide de simples «mots d’ordre» des leaders qu’il nous a fallu faire suivre dans des formes d’action collective.

QUELQUES ACTIVITÉS RÉALISÉES

  • L’atelier de formation des membres du réseau de Dynamic Femmes en matière d’engagement collectif et de collaboration au sujet des avortements clandestin
  • Atelier de formation des investigateurs sur les techniques, méthodes et ou de collecte des données sur les avortements clandestins
  • Réunion de concertation avec les femmes parlementaires

Nous avons connu deux grands problèmes dans la gestion de ce projet: Les institutions publiques sont encore réfractaires sur les sujets de recherches relatifs aux questions d’avortement. Le déficit en ressources scientifiques et documentaires accessibles sur la pratique de l’avortement au Cameroun, en raison du peu d’intérêt encore accordé par ces universitaires et les professionnels de santé sur la question peut freiner l’enrichissement de la revue de littérature. Un déficit sur la recherche menée sur l’avortement par les pairs de la sous-région, sur le continent et dans le monde existe. L’influence des restrictions de nature juridique, sociale et religieuse de cette pratique ont fait blocage à nos activités. Aussi, qu’il s’agisse des statistiques sanitaires sur l’avortement ou des enquêtes, la complétude des données n’a pas toujours été structurée en raison des craintes exprimées par les acteurs. Cela induisait un risque de non collaboration par le fait que l’avortement provoqué étant un sujet tabou, suite aux nombreux interdits dont il fait l’objet si bien que certaines femmes ont peur ou honte de souvent en parler même si elles en ont été victimes. La variable ethnie influencera également ce risque. En dehors de ces deux variables, les autres étaient considérées comme étant de bonne qualité car si leur taux de non réponse est inférieur à 10 % (niveau en dessous duquel on considère les variables commettant de mauvaise qualité).


Campagne de sensibilisation communautaire

Category : Projets

CONTEXTE & JUSTIFICATION

D’après les données disponibles, « la COVID-19 est une maladie infectieuse nouvellement identifiée en provenance de Wuhan, en Chine et qui a fait l’objet d’une attention mondiale à partir de décembre 2019. Les cas d’infection par la COVID-19 se sont propagés dans le monde entier en nombre croissant et, en mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la COVID-19 comme « pandémie ». À ce jour, des centaines de milliers de cas de COVID-19 ont été signalés dans le monde, et leur nombre continue d’augmenter au fil du temps. La propagation de la COVID-19 n’est pas complètement claire, mais les enquêtes ont permis de découvrir que l’épidémie aurait débuté au sein d’un marché animal. La COVID-19 peut se propager de personne à personne par le biais de gouttelettes respiratoires. Il est également possible d’entrer en contact avec le virus par le biais d’aérosols (des gouttelettes assez petites pour flotter dans l’air) si une personne infectée tousse ou éternue à proximité de vous. Ces aérosols subsistent dans l’air pendant de longues périodes. Vous pouvez également attraper le virus en touchant des surfaces infectées, puis en vous touchant les yeux, le nez ou la bouche.

Les personnes suivantes un risque ’d’exposition élevé :

  • Les personnes dans les zones de propagation communautaire continue ;
  • Le personnel de santé s’occupant des patients atteints de COVID-19
  • Les personnes en contact étroit avec les personnes atteintes de COVID-19
  • Les voyageurs revenant de lieux internationaux touchés (y compris les bateaux de croisière, les conférences en espaces clos)

SYMPTÔMES ET COMPLICATIONS

Les personnes infectées par la COVID-19 peuvent présenter des symptômes très légers ou inexistants ou au contraire une affection grave ou la mort. La plupart des infections sont généralement légères et leurs symptômes apparaissent progressivement 2 à 14 jours après exposition à la COVID-19. On retrouve parmi les symptômes les plus courants :

  • Une toux sèche
  • De la fièvre
  • De la fatigue Et parmi les autres symptômes existants :
  • Des douleurs
  • La diarrhée
  • La congestion nasale
  • La pneumonie
  • Le nez qui coule
  • Le mal de gorge

 Cependant, certaines personnes développent suite à l’infection de graves problèmes respiratoires, des troubles du rythme cardiaque, des lésions cardiaques et un état de choc. Le risque de mourir de la COVID-19 est plus élevé pour certaines populations, notamment les adultes âgés de 65 ans et plus (le risque augmente avec l’âge), les personnes souffrant de maladies chroniques sous-jacentes (notamment les maladies cardiaques, le diabète et les maladies pulmonaires) et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

DIAGNOSTIC

Si vous pensez présenter des symptômes d’infection à la COVID-19, consultez un médecin. Votre fournisseur de soins de santé vous demandera de décrire vos symptômes, vos antécédents de voyage et si vous avez pu être en contact avec une personne atteinte de la COVID-19. Les infections à coronavirus sont diagnostiquées par un fournisseur de soins de santé sur la base des symptômes et sont confirmées par un test en laboratoire. Le test est généralement effectué par le biais d’un prélèvement nasal ou un prélèvement de gorge.

TRAITEMENT ET PRÉVENTION

La plupart des personnes atteintes d’une forme légère de la maladie se rétabliront sans traitement. Toutefois, votre fournisseur de soins de santé peut recommander certains médicaments ou thérapies disponibles pour vous apporter un confort et soulager les symptômes de la COVID-19.

Des traitements médicamenteux pour traiter la COVID-19 sont actuellement en cours de développement et de test. Le 27 juillet 2020, Santé Canada a approuvé le remdesivir (VekluryMD) pour traiter les symptômes graves de COVID-19 chez les adultes et les adolescents de 12 ans et plus, qui pèsent au moins 40 kg. Il n’existe actuellement aucun vaccin pour prévenir la COVID-19, mais des travaux de recherche et de développement sont en cours. Étant supposé que la COVID-19 se transmet principalement de personne à personne, la pratique d’une bonne hygiène des mains est l’une des choses les plus importantes que vous puissiez faire pour éviter d’être infecté. Chaque fois que cela est possible, portez un masque facial. Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche avec des mains sales. Vous devez essayer de minimiser vos risques d’exposition au virus en évitant tout contact avec des personnes malades. Si vous êtes malade, vous devez vous couvrir le nez et la bouche lorsque vous éternuez ou toussez. Respecter la distanciation sociale lorsque vous êtes dans les milieux publics ».

TRAITEMENT ET PRÉVENTION

Dans la lutte des droits sanitaire et sociale, l’association Dynamic femmes à faire confectionner 3000 masques à distribuer aux populations de la ville de Nkongsamba et ses environs. Le 01er avril 2020, le personnel de Dynamic femmes a eu une réunion d’information et de planification des actions à mener pour la lutte contre la propagation du corona virus dans notre ville et à l’ordre du jour était le renforcement des capacités du personnel sur les aspects du corona virus, la planification et la mise en œuvre des sensibilisations, et la mise en place d’un système de distribution du matériel de prévention(cache-nez, gel hydro alcooliques, des sceaux et savons).


Dispensation communautaire des arv

Category : Projets

  Au Cameroun, Entre 2015 et 2019, on a noté une baisse de décès liés au VIH de 47%. La rétention des personnes sous traitement est passée de 71,3% en 2018 à 73% en 2019. Consciente de l’importance de l’accessibilité des ARV pour les PVVS, Dynamic Femmes a assuré la dispensation communautaire en 2020 en Nkongsamba. Dans le cadre de ce projet, l’objectif est d’atteindre 30% de la file active de l’UPEC qui compte environ 1700 patients, En d’autres termes, l’objectif de l’association est de suivre environ 300 PVVS.

DÉROULEMENT & ET RÉSULTATS

– Recrutement des patients

Les patients sont recrutés à l’UPEC de l’Hôpital Régional de Nkongsamba. Les Conditions d’éligibilités pour le patient afin d’être servi par Dynamic Femmes sont:

– Le patient doit avoir suivi le traitement à l’hôpital pendant un an au moins ;

  • Le patient doit être physiquement et mentalement apte ;
  • Le patient doit respecter ses rendez-vous – Le patients doit avoir fait ses examens datant de moins d’un an ;
  • La charge virale du patient doit être indétectable ;
  • Le patient doit être consentant pour les services en communauté.

Ayant rempli ces conditions,  le patient doit signer deux fiches de consentements dont une sera archivée à l’UPEC et l’autre sera gardé par l’association. Au cours de cette année, Dynamic femmes a recruté   57 nouveaux patients.

– Réception & Suivi des patients

La réception et suivi des patients se font au quotidien de lundi à vendredi. Au cours de cette réception, d’abord des paramètres sont pris. Il s’agit du poids et de la tension du patient. Ensuite, il est recherché les symptômes des infections opportunistes comme la tuberculose à travers des questions qui sont notées dans son carnet. Des notions d’éducation thérapeutique tel que le respect des heures de prises de médicaments, l’utilité de faire le bilan seront renforcées.

Le suivi du patient se fait chaque mois, soit de manière directe, c’est-à-dire quand il passe au siège de l’association pour se ravitailler, soit de manière indirecte, c’est-à-dire par téléphone lorsqu’au cours d’un mois il ne passe pas parce qu’il avait été approvisionné pour deux mois. La distribution est faite en fonction du protocole prescrit par le médecin et les prochains rendez-vous sont notés dans le carnet. Au cours de cette année, 144 patients ont été reçus et suivis.

A l’analyse des résultats présentés dans ce graphique, il est constaté que sur l’échantillon des patients qui ont été suivis cette année au cours de leur dispensation d’ARV, seul un patient âgé de moins de 24 ans a été suivi. Il a désisté au bout d’un mois. La tranche d’âge la plus active dans cette activité est celle allant de 25 à 49 ans.

– Visites à domicile

    La visite à domicile consiste à se rendre chez le patient bénéficiaire du projet. Dans le cadre de la dispensation, ceux qui en bénéficient sont les patients qui ont été absents à leurs rendez-vous. Au cours de cette activité, nous

  • Observons la situation psychologique et sociale du patient,
  • Observons le comportement alimentaire du patient pendant les 03 derniers jours,
  • Evaluons son observance

Après tout ceci, nous renforçons la sensibilisation, l’observance et nous distribuons des préservatifs pour ceux qui en veulent. Pour cette année 04 visites à domicile ont été menées.

Réunions de parole/soutien

Une réunion a été instituée pour réunir les bénéficiaires du projet afin qu’ils échangent leurs expériences en ce qui concerne la vie positive et l’observance. Elle se tient chaque mois dans les locaux de l’association. L’objectif global ici est de maintenir la charge virale de ces patients indétectable ou supprimée. L’ordre du jour porte généralement sur l’aide à l’observance qui est animé par un porte-parole. Pendant cette année, nous avons effectué 10 séances de réunions. Dans la perspective de pérenniser cette activité, la création et la promotion de l’association « LIFE » a été effectuée au cours de l’année. Cette association comporte à présent 22 membres.

– Réunions de rétention & de validation des données à l’UPEC

Au cours de cette année, nous avons assisté à toutes les réunions de retentions et de validations des données à l’UPEC, soit 12 réunions au total qui se tiennent une fois par mois avant la date limite d’envoi des rapports. Cette réunion permet à chaque APS de présenter ses données afin d’être suivi par le coordonnateur du GTR/Littoral, responsable régional du CNLS afin d’évaluer ses performances ou trouver des solutions aux difficultés rencontrées pendant le mois.

  • Gestion des stocks

La dispensation obéit à une procédure de suivi. En effet elle est faite par l’OBC Dynamic Femmes. Le/la dispensateur (trice) élabore un bon de commande qui est validé par la pharmacie de l’UPEC. Ensuite ce bon de commande est photocopié en plusieurs exemplaires qui sont distribué à la pharmacie, chez le point focal et à l’OBC. Ainsi, lorsque les médicaments arrivent à la pharmacie de l’OBC, un procès-verbal de réception est signé par la présidente de l’OBC, la dispensatrice et un témoin membre de l’association.

RÉSULTATS OBTENUS

Dans le cadre de ce projet, l’objectif fixé par le CNLS est d’atteindre 20% de la file active de l’UPEC qui compte environ 1500 patients. En d’autres termes, l’objectif de l’association est de suivre environ 300 PVVS. Cependant, au terme de l’année 2020, la couverture du suivi n’a atteint que 144 PVVS. Ce qui équivaut à 48% d’atteinte des objectifs. Toutefois, un autre objectif était la création d’au moins un groupe de parole. Dynamic femmes a réussi à constituer un groupe de 22 PVVIH qui siège une fois par mois et qui est dénommée « LIFE ».

DIFFICULTÉS & RECOMMANDATIONS

Plusieurs difficultés ont été rencontrées au cours de la mise en œuvre de ce projet. D’une part, lors du recrutement des patients, il a été observé une réticence de ceux par rapport au traitement en communauté. En effet, les APS n’informent pas, n’orientent pas et ne motivent pas les patients vers la distribution communautaire. Ceci ne facilite pas l’enrôlement de nouveaux patients pour la distribution communautaire et n’avantage pas le décongestionnement de leurs files actives. Comme recommandation, il serait important d’instruire les APS d’orienter en permanence les patients éligibles vers les OBC dispensateur d’ARV afin de décongestionner les UPEC. D’autre part, la promotion de création des groupes de soutien et de parole a été difficile à cause du non-engagement des membres qui sont en général de couche sociale défavorisées. Il leur est donc difficile chaque fois de trouver des moyens de déplacement pour assister à ces réunions. La recommandation serait d’accompagner les patients qui se mettent en groupe avec des activités d’AGR pouvant améliorer leurs conditions de vie.


ATELIER DE CONCERTATION ENTRE LES FEMMES LEADERS ET LES ACTEURS PUBLICS ADMINISTRATIFS DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ

Category : Projets

L’association Dynamic Femmes tiend un atelier de concertation entre les femmes leaders et les acteurs publics administratifs de défense et de sécurité sur les méthodes de collaboration pour la participation des femmes à la gestion des risques et conséquences liées aux conflits. 


PROJET DE MOBILISATION POUR LA PARTICIPATION DES FEMMES AUX POLITIQUES LOCALES DE PAIX, DE SÉCURITÉ ET DE GESTION DES DÉPLACÉES, ET LA PRÉSERVATION DES DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX DES FEMMES DÉPLACÉES DES CONFLITS DANS LE DÉPARTEMENT DU MOUNGO

Category : Projets

EXPOSE DES MOTIFS DU PROJET

Pris dans son sens le plus large, les conflits sont des situations de désaccord, de contrariétés, de destructions, d’influences et de violences exercées par des personnes, des groupes, des communautés et des populations sur des personnes déclarées adversaires. Les conflits, qu’ils soient armés ou non armés, ont des répercussions négatives sur les individus, les familles et les groupes. Spécifiquement, les conflits créent des environnements instables et invivables, emmenant les populations des localités en situation de conflit à se déplacer vers des localités plus stables et pacifiques. En même temps que les populations victimes des conflits recherchent des localités plus stables pour s’insérer et mener une vie paisible, les autorités politiques, publiques, administratives et de sécurité prennent des initiatives, des dispositions et des décisions visant à assurer la sécurité et la paix au bénéfice des populations.

La société civile, dont le rôle est de promouvoir les pratiques de bonne gouvernance, est engagée, dans les contextes de risques de conflits, de conflits et d’instabilité sociale liée aux conflits, auprès des acteurs étatiques et non étatiques pour apporter des contributions à l’amélioration des capacités en prévention, gestion et suivi des conflits. La société civile œuvre également pour la diffusion des solutions sociales pour éviter les conflits, pour assurer la cohésion sociale, et assurer la prise en charge des personnes victimes des conflits en tant que victimes de violence, en tant que déplacées ou en tant qu’actrices de conflits.

Les conséquences des conflits sont dévastatrices, y compris pour l’égalité entre hommes et femmes. Les femmes disposent souvent de moins de moyens que les hommes pour se protéger. Avec les enfants, elles constituent généralement la majorité des populations réfugiées ou déplacées. Les femmes et les enfants sont vulnérables au cours des conflits. Elles sont la cible récurrente de tactiques guerrières comme la violence sexuelle. Elles sont le plus souvent tenues à l’écart des négociations de paix, bien qu’elles soient à la tête de mouvements pacifiques et à l’origine du relèvement communautaire à l’issue des conflits. Exclues des processus de reconstruction, les femmes ont moins de chances de reprendre une vie normale, d’obtenir justice pour les violations de leurs droits fondamentaux et de contribuer à la prévention des conflits, la préservation de la paix et la sécurité des personnes et des territoires.

La communauté internationale a reconnu que la participation des femmes était indispensable à l’établissement et au maintien de la paix. Les femmes sont des agents de changement avérés et devraient pouvoir en faire plus encore. En 2000, le Conseil de sécurité des Nations Unies a marqué l’histoire en adoptant la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité. Cette résolution préconise de faire participer les femmes à l’établissement de la paix, de mieux les protéger contre les violations de leurs droits fondamentaux et de leur donner accès à la justice et aux services de lutte contre la discrimination.

Dans cette démarche, DYNAMIC FEMMES, organisation de la société civile œuvrant principalement pour les droits des femmes et des enfants, a fait de la promotion de la participation des femmes à la prévention des conflits et la préservation des droits économiques des femmes en situation post conflit un axe d’intervention majeur pour l’amélioration de la qualité de vie des femmes en contexte pré, pro et post conflit.

NOS SOLUTIONS DANS LE CADRE DE CE PROJET

Ce projet de DYNAMIC FEMMES visant la mobilisation des femmes au sujet de la paix et la sécurité, la participation des femmes aux politiques locales de paix et de sécurité, la gestion des déplacées et la préservation des droits économiques et sociaux des femmes déplacées des conflits dans le département du MOUNGO est une initiation de présentation des solutions de gouvernance pour la promotion et la protection du rôle des femmes pour la préservation de la sécurité et la paix.

Notre association DYNAMIC FEMMES agira à l’échelle départementale au cours de ce projet en faveur de la participation des femmes à la prise de décisions visant à empêcher ou à résoudre les conflits.

Nous soutenons la participation des femmes à tous les aspects de la préservation de la paix et la pacification, en vue de créer des environnements communautaires stables et assurant la sécurité des biens et des personnes par les connaissances, pratiques et outils diffusés au cours des activités de ce projet.

Nos solutions encourageront les coalitions communautaires de femmes en faveur de la paix et les encourageront à participer aux initiatives locales de préservation de la paix. Nous collaborerons avec les forces de maintien de la paix pour capaciter les femmes à détecter les situations conflictogènes et se prémunir des conflits au sein des localités. Parmi d’autres initiatives, nous allons promouvoir la collaboration entre les femmes et les institutions qui protègent les femmes et les filles de la violence et de la discrimination et avec les services publics qui répondent à leurs besoins. En outre, nous plaiderons pour que l’accès aux opportunités économiques des femmes déplacées suites aux conflits soit facilité et qu’elles participent à toutes les prises de décisions au niveau local au sujet de leur réinsertion économique. Nos activités et publications fourniront des connaissances et des directives pour garantir la participation des femmes et leur inclusion dans tous les aspects des processus de gestion des déplacés.

LES ACTIVITES DU PROJET

Activité 1 : Causeries éducatives avec les femmes sur leur rôle dans la gestion des politiques locales de paix et sécurité, l’identification des risques et conséquences liés aux conflits, la collaboration avec les acteurs publics de défense et de sécurité, et leur participation aux processus de gestion des déplacées.

Activité 2 : Campagne médiatique sur le rôle et la participation des femmes à l’identification des risques et conséquences liés aux conflits, leur collaboration avec les acteurs publics pour la gestion des conflits, et leur participation aux processus de gestion des déplacées.

Activité 3 : Atelier de formation des femmes leaders des organisations de la société civile sur leur rôle dans l’implication des femmes dans la gestion des risques et conséquences liées aux conflits, et leur positionnement dans les processus de gestion des déplacées.

Activité 4 : Atelier de concertation entre les femmes leaders et les acteurs publics administratifs, de défense et de sécurité sur les méthodes de collaboration pour la participation des femmes à la gestion des risques et conséquences liées aux conflits

Activité 5 : Atelier de plaidoyer auprès des acteurs politiques et publics pour l’implication des femmes dans les politiques locales relatives à la préservation et l’application des droits économiques et sociaux des femmes déplacées dans les territoires d’accueil.

Activité 6 : Evaluation et rapportage du projet

CONCLUSION D’ORIENTATION DU PROJET

Le projet de mobilisation pour la participation des femmes aux politiques locales de paix, de sécurité et de gestion des déplacées, et la préservation des droits économiques et sociaux des femmes déplacées des conflits dans le département du Moungo permettra aux femmes défenseurs et organismes de défense des droits des femmes de participer efficacement aux processus de préservation de la paix, de sécurité et de gestion des filles et femmes déplacées. Il appuiera le travail des organisations locales axées sur les femmes qui aident les femmes victimes de conflit à se réinsérer au sein des communautés et des systèmes économiques tout en leur donnant les moyens d’être des bâtisseuses de paix. Le projet renforcera également la capacité des bénéficiaires à employer les lois nationales et les cadres internationaux des droits de la personne et de la femme pour défendre et protéger les droits des femmes dans les situations spécifiques les affectant.


Rechercher

Commentaires récents

    Archives

    Categories

    Traduire